Santé : Réunion d’information sur le radon – Missillac le 18 novembre 2025
Votre association UFC-Que Choisir de Saint-Nazaire est engagée depuis plusieurs années dans des actions concernant la santé, aux côtés de l’association de Nantes.
Nous défendons vos droits d’usagers du système de santé, auprès des différentes institutions et professionnels intervenant dans ce domaine. Nous agissons également en matière de prévention : dans ce cadre, nous essayons de sensibiliser la population à la nécessité de veiller à une bonne qualité de l’air intérieur dans les logements, pour des raisons de qualité de vie mais également de santé.
Depuis neuf ans, nous réalisons des actions de sensibilisation, en liaison avec les collectivités locales concernées, sur le risque RADON. Une réunion d’information est organisée le 18 novembre à 18H30 à Missillac.
Le radon est un gaz inodore, incolore, insipide, mais radioactif, qui se dégage de la croûte terrestre, en particulier des sols granitiques. A l’air libre, il ne présente aucun risque pour la santé, par contre dans des espaces clos (sous-sol, maison, rez-de-chaussée d’immeubles) il peut atteindre des concentrations élevées, susceptibles de présenter un risque pour la santé. Ainsi, l’exposition au radon est la deuxième cause de risque de cancer du poumon, après le tabagisme.
L’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a classé un grand nombre de communes du Pays de Retz avec un potentiel de risque moyen ou élevé. Pour cette raison, et en concertation avec la Communauté de Communes du Pays de Pont-Château, nous organisons une réunion d’information sur ce sujet, le
« Le radon, un problème grave, des solutions simples »
L’objectif de cette réunion sera d’informer sur le risque RADON : comment l’évaluer d’une manière simple et peu coûteuse, et en cas de présence importante, comment éviter sa concentration. Nous proposerons gratuitement au cours de cette rencontre aux participants à cette réunion, en fonction du type de leur habitat, un kit afin de mesurer chez eux le niveau de radon.
Nous vous invitons donc à cette réunion d’informations : votre présence sera également un soutien à nos actions associatives, et l’occasion d’échanger sur la vie de notre association.
PROBLEMES D’ACCES AUX SOINS EN LOIRE-ATLANTIQUE : Les associations UFC-Que Choisir de NANTES et SAINT-NAZAIRE passent à l’action
L’UFC-Que Choisir en LOIRE-ATLANTIQUE rend publics les chiffres affolants de la désertification médicale qui frappe notre département, révélée par l’actualisation de la carte de la fracture sanitaire. Face à l’inaction coupable du gouvernement, notre fédération l’attaque aujourd’hui devant le Conseil d’État. L’UFC-Que Choisir soutient cette démarche et invite les habitants de LOIRE-ATLANTIQUE à également la soutenir en signant et à partageant massivement la pétition « Accès soins – J’accuse l’État » dans le cadre de la campagne #MaSanteNattendPlus.
Un accès territorial aux soins dégradé dans notre département
L’accès géographique à la médecine de ville reste dégradé en LOIRE-ATLANTIQUE. Notre analyse montre en effet que 4,3 % des habitants du département résident dans un désert médical1 pour l’ophtalmologie, et que 30 % des femmes et 42 % des enfants qui y habitent sont respectivement dans un désert médical gynécologique et pédiatrique.
Bien que les déserts médicaux soient moins répandus pour les généralistes (0,6 % de la population départementale), la situation reste tout de même tendue pour 14 % des usagers du département qui ont d’importantes difficultés2 pour accéder à ce pilier du parcours de soins3.
Avec la dimension économique, les déserts médicaux s’étendent dramatiquement
En combinant la dimension géographique et financière de l’accès aux soins, c’est-à-dire en ne prenant en compte que l’accès à des médecins ne pratiquant pas de dépassements d’honoraires, la situation se détériore très fortement en ce qui concerne l’accès aux spécialistes. Les déserts médicaux se retrouvent alors aussi bien les zones urbaines que les zones rurales de notre département.
En LOIRE-ATLANTIQUE, ce sont ainsi 64 % des femmes qui résident dans un désert médical pour les gynécologues, 76 % des enfants qui sont dans un désert médical pour les pédiatres, et 35 % des personnes qui vivent dans une commune ou trouver un ophtalmologue respectant le tarif de la sécurité sociale relève de la gageure.
Obtenir un rendez-vous médical est souvent impossible
Pour illustrer les conséquences concrètes des difficultés d’accès aux soins, les bénévoles des associations locales de l’UFC-Que Choisir, dont ceux de NANTES et SAINT-NAZAIRE, ont contacté anonymement 2 642 médecins généralistes présents dans 70 départements pour savoir s’ils acceptaient de les suivre en tant que médecin traitant.
Alors qu’au niveau du pays dans 51,5 % des cas les médecins ont refusé la demande de nos bénévoles, à l’échelle de notre région ce pourcentage se monte à 63 %, un chiffre en hausse par rapport à une enquête identique que nous avions réalisée il y a 4 ans (52 %).
Également, 761 ophtalmologues présents dans 65 départements ont été contactés afin de leur demander s’il était possible d’obtenir un rendez-vous pour une visite de contrôle, en tant que nouveau patient. Dans 25 % des cas, les professionnels interrogés dans notre région ont refusé de planifier un rendez-vous (contre 28 % à l’échelle nationale).
Quant aux délais d’attente constatés quand il est possible d’avoir un rendez-vous, ils sont extrêmement importants : dans notre région dans 28 % il faut attendre entre 1 et 3 mois, et dans 39 % des cas ils sont supérieurs à 3 mois.
Avec la campagne #MaSanteNattendPlus, notre association mobilise les consommateurs de LOIRE-ATLANTIQUE
Devant l’urgence à mettre fin aux inégalités territoriales sur l’accès aux soins et refusant d’assister plus longtemps à l’immobilisme du gouvernement qui refuse de prendre les mesures courageuses de nature à résorber la fracture sanitaire (régulation de l’installation des médecins et fin des dépassements d’honoraires incontrôlés), la fédération UFC-Que Choisir dépose ce jour un recours devant le Conseil d’État pour que la plus haute autorité administrative du pays constate et sanctionne l’inaction du gouvernement, mais également qu’elle l’enjoigne à prendre sans délai les mesures courageuses permettant de résorber la fracture sanitaire.
Les associations UFC-Que Choisir de NANTES et SAINT-NAZAIRE soutiennent ce recours et appellent l’ensemble des habitants de LOIRE-ATLANTIQUE à en faire autant en signant et partageant massivement la pétition nationale « Accès soins – J’accuse l’État ».
Nous invitons également les habitants du département à consulter la carte interactive gratuite sur l’état de l’accès aux soins dans leurs communes.
Vous pouvez consulter la motion déposée au directeur de la Caisse d’assurance maladie de notre département et les explications sur notre demande.
1 Un désert médical est caractérisé ici par une accessibilité médicale au moins 60 % inférieure à la moyenne nationale.
2 Un accès difficile est caractérisé ici par une accessibilité médicale au moins 30 % inférieure à la moyenne nationale.
3 Précisons que depuis 2021, en LOIRE-ATLANTIQUE l’accès territorial à un généraliste s’est dégradé pour 22 % de la population.
